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Campagnes de stérilisation : une méthode humaine, vraiment ?

Lorsqu’une espèce prolifère, 2 axes de "gestion" sont organisées : d’abord, le massacre, puis, poussé par des associations, la stérilisation, méthode jugée plus humaine. Mais est-ce vraiment le cas ?

La stérilisation est-elle réellement une solution ? Comparé à la destruction, difficile de dire le contraire. Mais, point de comparaison ni de notation dans l’horreur : aimeriez vous être stérile ? Même les personnes qui ne veulent pas d’enfants ne se stérilisent pas, et pour cause : la stérilisation est un mot "gentil" qui camoufle la réalité : une amputation. Qui plus est, d’une partie génitale.

Alors, certes, pour nos animaux de compagnie, la stérilisation se fait "en douceur", et ce, grâce à l’argent de leur maitre, car l’opération coûte chère. Par contre, pour d’autres animaux, la castration peut se faire à vif.
Dans ces cas là, tout le monde sera d’accord pour dire que le procédé est ignoble.

Mais, imaginons que la castration et la stérilisation ne se feraient plus que sous opération, avec des animaux anesthésiés, qui ne sentiraient pas la douleur, ou moins, est-ce que la pratique serait vraiment si louable ?

Quel est le but des animaux ? On pourrait donner 3 raisons d’être des animaux : vivre, se déplacer (être libre) et se reproduire.
Concernant les animaux sauvages, bien souvent, nous refusons le fait même qu’ils puissent vivre et les tuons. Nos animaux de compagnie, nous les laissons vivre, mais est-ce vraiment une vie ? Privés de liberté, nous les privons en plus bien souvent de se reproduire.
De plus, bien que des arguments en faveur des animaux eux-mêmes sont avancés, il est clair que la stérilisation est avant tout pour nous arranger nous, avec des femelles qui n’ont plus de chaleur et des mâles nettement plus dociles.

Le dernier argument avancé, c’est pour limiter la prolifération d’une espèce. Sauf qu’une prolifération est due à plusieurs facteurs, le nombre important d’individus d’une même espèce n’étant qu’un facture parmi d’autres : si le nombre de prédateurs augmente, si leurs proies diminuent ou si leur confort est moindre, la prolifération s’arrêtera d’elle-même.

Enfin, comment peut-on parler décemment de prolifération d’une espèce sans remettre en question notre propre prolifération, que rien ni personne ne semble vouloir arrêter ? A ce jour, aucun pays n’a de politique nataliste limitative, le seul pays en ayant eu un, la Chine, l’a arrêté il y a peu.
Nous sommes bien culottés d’oser parler des bienfaits de la stérilisation pour limiter une espèce quand l’humanité a une population exponentielle et quand nous rendons stérile d’autres espèces par notre pollution, tout en limitant d’autres par des campagnes de stérilisation.

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Date de rédaction : 29 avril 2018
Dernière modification : 24 mai 2016

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