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A quand des routes adaptées ?

Tout les ans, tout les mois, tout les jours, même toutes les heures, jusqu’aux minutes, le massacre continue : des millions d’animaux sont tués dans l’indifférence générale.

Les routes sont une des causes majeures du massacre des animaux. Des millions d’animaux meurent tout les ans, et là encore, les chiffres sont très largement sous estimés puisqu’ils ne concernent que les accidents recensés, ceux qui vont faire appel à leur assurance en cas de dégâts. Si il n’y a ni dégât, ni blessé du côté humain, bien souvent, l’accident ne sera jamais révélé, alors que l’animal touché pourra en périr.
De plus, ces chiffres ne représentent que quelques familles d’espèces, mammifères et oiseaux en tête. Pour tout les autres, c’est ignorance totale, ou presque. Ces dernières années, de la sensibilisation et des moyens ont été mis en place pour les amphibiens, mais question reptiles ou insectes, aucun chiffre n’est ne serait-ce envisagé, leur nombre étant tellement gigantesque qu’il serait indécent.

Et face à cela, que faisons-nous ? Rien. Strictement rien. Rien n’est envisagé, et pour cause : personne ne s’en intéresse. Pire : on ne se pose même pas la question.
Certes, suite à de trop grands massacres et poussés par des associations, quelques aménagements peuvent être faits dans certaines portions, notamment les crapauducs ou, plus rare, les passages à faune, mais globalement, les routes restent des mouroirs de grande ampleur.

Dernièrement, l’Aspas a voulu changer un peu les choses en voulant modifier les portes de service des autoroutes qui laisseraient passer des animaux, mais cela ne concerne que les autoroutes, à des endroits très localisés.

A quand une remise en question de nos voies d’accès ? A quand une localisation des endroits avec le plus d’accidents ? A quand une sécurisation de ces endroits, pour limiter voir supprimer ces accidents ? Car le gros des accidents, la ou il y en a le plus, est localisé sur certaines portions ; si on déterminait l’endroit de passage des animaux puis qu’on les bloquerait ou mieux qu’on offrirait aux animaux des passages sécurisés, ce serait déjà une énorme avancée dans la préservation des animaux, ceci d’autant plus que non seulement des millions d’animaux "classiques" sont régulièrement fauchés, comme des sangliers, blaireaux, chevreuils, mais il y a aussi des espèces protégées et rares, par exemple les lynx.
En clair, à quand des mesures concrètes ?

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Date de rédaction : 28 octobre 2019

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