Ça n’aura pas trainé bien longtemps : mis en œuvre le 20 septembre, le lendemain, une louve tombait sous le fusil d’un chasseur. Avec une telle cadence, les 24 loups du "plan (anti)loup" vont rapidement être atteint, pour le plus grand bonheur des éleveurs.

En effet, une fois ce chiffre atteint, qu’arrivera t-il ? Les attaques ne cesseront pas, ce qui leur fournira un tapis rouge pour revendiquer plus de "prélèvements", pour, à terme, anéantir une seconde fois le loup en France, qui pourtant est censé être protégé...

Leur but ? Qu’il n’y ait rien dans les montagnes mis à part leurs moutons. Loups, ours, lynx, vautours : qu’ils soient anéantis !
Pour les chasseurs ? Eux, c’est encore pire : ils ne veulent plus des renards, fouines, blaireaux... Mais aussi promeneurs, vététistes et cueilleurs de champignons : du balai !

La finalité ? Aucune en réalité, puisque même si l’on vidait les forêts de tout ces animaux, le nombre de chasseurs continuera de diminuer, et les éleveurs continueront à galérer à cause de la concurrence.
Alors, quel intérêt à continuer de les écouter systématiquement ? A continuer de leur donner des cadeaux ? Aucun, en réalité. On pourrait mentionner l’électoralisme bête et méchant, ce qui est le cas, mais c’est totalement absurde de baser des décisions sur ce genre de considération, surtout que les pro loups sont eux aussi des électeurs potentiels...

Mais que voulez vous, depuis leur retour, l’état et les différents gouvernements ont pris position : tout pour les éleveurs.
La seule "subtilité" étant que, ayant signé la convention pour leur protection, ils ne peuvent anéantir le loup qu’au risque de subir des amendes de la part de l’UE et des pressions de la communauté internationale.
Mais petit à petit, cette "peur" disparait et, année après année, les plans anti loups se font de moins en moins discrets, sont de plus en plus nombreux et toujours plus destructeurs. Quand cela cessera ? Quand arriverons nous à cohabiter avec des animaux qui ont toute leur place ?